Note générale :
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Pourquoi pas de ponctuation visible ? Parce qu'elle vit profondément à l'intérieur des phrases, plus précise, souple, efficace ; plus légère que la grosse machinerie marchande des points, des virgules, des parenthèses, des guillemets, des tirets. Ici, on ponctue autrement et plus que jamais, à la voix, au souffle, au chiffre, à l'oreille ; on étend le volume de l'éloquence lisible ! Pourquoi pas de blancs, de paragraphes, de chapitres ? Parce que tout se raconte et se rythme à la fois maintenant, non pas dans l'ordre restreint de la vieille logique embrouillée terrestre, mais dans celle, merveilleusement claire et continue, à éclipses, des ondes et des satellites. Autour de quoi ça tourne chez l'être humain ? Des mille et une façons de s'illusionner sur le pouvoir et l'argent du sexe. Salut petite planète roulante et pensante dans sa galaxie de galaxies ! Pourquoi pas une histoire mais cent mille histoires ? Parce qu'il n'y a plus à simuler et à encadrer, mais à faire déferler, le plus amplement, minutieusement et rapidement possible, la narration et sa mémoire qui vont de l'horreur au comique, du constat de mort répété à l'état mystique, de l'information critique à la méditation catastrophique, du biologique au métaphysique en passant, kabbalistement, par la dérision, l'obscénité et, bien entendu, le tragique. Voilà le roman. Pourquoi Paradis ? Parce que, même si j'étais en enfer, ce serait ma manière d'être. Parce que j'ai l'impression d'être entré par hasard dans l'immense humour du non-être. Lequel, pourtant, éprouve la nécessité inouïe d'être dit
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