Note générale :
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Les premières rencontres de cet ouvrage suivent le rythme de ces "ruisseaux prodigues qui poussent leurs eaux dans des terres de plus en plus accablées" : "Faire du chemin avec" tente de rétablir l'espoir comme l'acte de s'orienter d'instinct dans le visible et dans l'invisible. Puis des compagnons de vindicte au beau visage averti, des peintres, des passantes chanceuses, aussi des inconnus aux mains glissantes d'ébauches délaissées, montrent diverdement habitable notre monde tragique ou comique, mais qui recherche l'art. Compagnie aiguisante, parfois déambulation effacé, et partout l'inimitié des nations des individus, des choses et des événements qui mènent au lieu extrême d'où la voix s'élèvera : "Au terme du tourbillon des marches, la porte n'a pas de verrou de sûreté : c'est le toit. Je suis pour ma joie au coeur de cette chose, ma douleur n'a plus d'emploi". "Tous partis" assemble pierre sur pierre la réalité utilisée à d'autres fins, tels les gradins taillés du théâtre d'Epidaure. "Effilage du sac de jute", en dernier, est le chant indivisible, exposé à la juste hauteur, celle de l'érableà l'ouïe si fine"
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