Note générale :
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Mes amis Paulhan et Gallimard ayant porté au grand jour, en 1942, ce très mince recueil, Le parti pris des choses, morceaux choisis de proses nées sur mes établis durant la première moitié de mon âge, il en résulta que je me trouvai, peu après, fréquentant certains autres ateliers : ceux de peintres et sculpteurs me traitant en familier, eux aussi, au point de souhaiter tout aussitôt se voir traités par moi, à leur tour, je ne dis pas tout à fait comme des choses, mais enfin à ma manière, c'est sûr. Aussi bien, les chocs émotifs ressentis au contact de cette espèce d'hommes, observés "à l'oeuvre" et dans leurs comportements quotidiens, tant éthiques qu'esthétiques, m'obligeaient-ils, de toute nécessité et d'urgence, à en obtenir, si je puis ainsi dire, raison. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Que faisons-nous ? Que se passe-t-il, en somme, dans l'atelier contemporain ?
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