Note générale :
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"Avant de savoir parler, avant de me sentir capable de lier entre elles les sensations qui m'écorchaient, je suçais le poison de l'Espagne. La langue qui m'avait engendré cachait le maléfice des hérétiques pourchassés, des poètes assassinés... Ce texte trahit l'Espagne par le détachement français, mais c'est pour mieux réintroduire la passion espagnole. Il marche de biais, en crabe, et il finit par tourner en rond, dessinant ce cercle au centre duquel les gitans situent leurs sortilèges."
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