Note générale :
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Voici mon dernier nuage comme une motte de terre encore mouillée de la rosée de ce matin. Terre dans la gueule, cela descend la gorge laissant au passage son goût âcre dans ma bouche, elle y descend, elle y écoute, elle y goûte à plaisir les retrouvailles de mon corps et de son futur amour, elle se fait retourner de gorgées chaudes, caresses par endroits, flots qui déchirent par d'autres. S'inverse et se renverse. Métamorphose. Ce n'est pas moi qui descends allonger mon corps dans la boue mais c'est elle qui le descend choisissant les canaux pour ensevelir mon intérieur, c'est elle qui m'enveloppe et me meurt du dedans, ainsi elle me savoure l'âme avant de mourir, avant d'être chiée nettoyant la douleur
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