Note générale :
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On peut écrire un roman d'une page ou de trois mille. J'ai écrit la cinquantaine de "romans" qui composent Fragments de la vie des gens à la suite l'un de l'autre, pendant deux ans, sans la moindre interruption dans le temps. Je préfère les appeler "romans" et non "récits" ou "nouvelles" qui sont des mots tristes comme des cercueils. Fragments de la vie des gens, c'est le prisme à travers lequel, à un certain moment de ma vie, j'ai vu non seulement mon exsitence mais aussi la société toute entière. Je n'ai que l'expérience assez restreinte du milieu dans lequel je vis, pourtant je me sens très proche de toutes ces zones de la société où la souffrance est presque obligatoire tant aucune chance ne nous est accordée
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