Résumé :
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À son retour de vacances, à la fin de l’été 1871, Verlaine trouve « une lettre signée Arthur Rimbaud et contenant Les Effarés, Les Premières Communions, d’autres poèmes encore1 ». Rimbaud aura dix-sept ans en octobre. Il n’en est pas à son premier essai de démarchage épistolaire. Le 24 mai 1870, il avait écrit à Banville, joignant trois poèmes à sa lettre et demandant pour l’un d’eux, le plus long, Credo in unam…, « une petite place entre les Parnassiens », c’est-à-dire – il le précise – une insertion dans « la deuxième série du Parnasse ». Il formule à nouveau la requête en post-scriptum : « Si ces vers trouvaient une place au Parnasse contemporain ? »
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