Note générale :
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Le point de départ des pièces de Jean-Claude Grumberg a toujours quelque chose de déconcertant dans sa banalité : des habitués de café qui discutent en buvant quelques verres ; la vie d?une famille petite-bourgeoise ; des parents qui s?émerveillent ou s?apitoient sur les capacités intellectuelles de l?aîné de leurs l?enfants. Que cet enfant soit débile et fils de roi, que cette honnête famille soit plongée dans une guerre civile qui ne va pas tarder à prendre des allures de génocide, que des habitués fréquentent un café condamné dans une rue déjà livrée aux démolisseurs, au fond, tout cela ne change pas grand-chose : ils restent ce qu?ils étaient. Ce qui les caractérise, même, c?est leur évidente volonté de faire comme si de rien n?était : ils continuent à manger leur soupe, leurs conserves ou leurs lentilles. Mais leur histoire prend tout à coup des dimensions inquiétantes. En coulisse, la guerre continue, les pioches des démolisseurs progressent, l?assassin rôde toujours..
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