Note générale :
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L'été sous une canicule de plomb, dans un Paris déserté et comme moribond, la narratrice, femme esseulée et veuve, soigne ses chats et cultive les plantes de son modeste jardin, aux côtés d'un voisin de palier à la fois antipathique et compatissant. Mais dans l'intimité solennelle de son isolement, c'est un auteur qui retrouve son carnet de mémoire, remontant le cours de sa vie jusqu'à la maison aux orties de son enfance. C'est alors qu'une magie opère, que l'encre commence à exhaler entre passé et présent une réalité ambiguë : celle de la communication avec les morts
Khoury-Ghata se laisse posséder par les chers disparus qui gravitent autour de ses souvenirs. Et l'oeuvre autobiographique sagement pensée devient une oraison vibrante, un dialogue d'outre-tombe entre cette pythie et les grandes figures de son existence
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