Note générale :
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Georges de La Tour - Le tricheur à l'as de carreau : Trois cartes en main, de l'or, nous sommes au milieu d'une partie de prime, un ancêtre du poker. Restée dans l'ombre pendant plus de deux siècles, l'oeuvre de Georges de La Tour fût longtemps attribuée à d'autres. C'est en 1915, grâce à un critique allemand, que l'on découvrit réellement le peintre. Si certains croient que Le Tricheur est un faux, c'est peut-être parce qu'il s'agit d'une oeuvre improbable, excessive. Trop de couleur, trop de lumière, trop de romanseque ! Le Lorrain - Les théâtres du Soleil : Un port éclairé par le soleil couchant dans une ville de style italien. Couleurs, espacement des objets, éclairage rasant et perspectives des architectures, tout concourt à produire une puissante illusion de profondeur. Claude Gellée, dit Le Lorrain, peignait en superposant de nombreux glacis jusqu'à l'obtention de tons pâles ou opalescents caractéristiques de l'éclairage crépusculaire. Nicolas Poussin - Admirable tremblement du temps : Au cours de ces dernières années à Rome, Nicolas Poussin exécute pour le duc de Richelieu quatre tableaux évoquant les quatre saisons. Considérée comme le testament pictural du peintre, cette série est l'aboutissement d'un art techniquement maitrisé, véritable synthèse de tous les éléments du style tardif de l'artiste, mais où pointent les symptômes de l'âge et de la maldie, visibles dans la touche tremblée et minuscule
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