Note générale :
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Tous les romans d'Eduardo Manet ont pour cadre Cuba, dont il est originaire. Celui-ci n'échappe pas à la règle, en inversant toutefois la perspective. Il s'agit toujours là de Cuba, mais vu par les yeux d'un Français. Et si ce dernier se trouve pris dans un "ouragan", c'est qu'il arrive sur l'île en 1951-1952, au moment où le régime démocratique de l'avocat Prio Socarras va être renversé par le général Batista, qui le sera lui-même plus tard par un certain Fidel Castro...Henri Granvilliers, antiquaire d'une quarantaine d'années, exerçant à Tours, ne connaît rien de Cuba quand des circonstances dramatiques l'obligent à s'y rendre. Son frère cadet, journaliste indépendant, y a disparu sans que l'on sache s'il est mort ou passé à la clandestinité. Il enquêtait sur les réseaux mafieux préparant le coup d'état militaire
Eduardo Manet rend ici un hommage poignant à ses deux pays, Cuba et la France. Son ?uvre a d'ailleurs été reconnue par son pays d'adoption : prix Goncourt des lycéens pour L'île du lézard vert, prix Interallié pour Rhapsodie cubaine, prix du roman d'évasion pour D'amour et d'exil, prix du Télégramme de Brest pour Maestro !
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