Note générale :
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« Ce torrent de feu qui creuse le gouffre de l'irrémédiable s'appelle napalm. L'enfant court sur les chemins de poussière. Il trébuche sur les gravats. Il pleut des pointes de feu. Il pleut des éclats de lumière. Cours mon fils, cours ! Ne t'arrête pas ! » « Algérie 1830-1962 : pendant 132 ans, madame Lafrance s'est installée sur « ses » terres pour y dispenser ses lumières et y répandre la civilisation, au nom du droit et du devoir des « races supérieures ». Face à elle, l'enfant, sentinelle de la mémoire, va traverser le siècle, témoin à la fois innocent et lucide des exactions, des spoliations et des entreprises délibérées de déculturation, jusqu'à la comédie de la fraternisation. » Maïssa Bey
Maïssa Bey vit à Sidi Bel Abbes. Avec ce nouveau texte, elle gagne encore en intensité, sous la lumière blanche et impitoyable de son écriture - et de son Algérie. L'essentiel de son oeuvre est publiée à l'Aube
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