Note générale :
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À la fin de La Trilogie berlinoise, Bernie Gunther prenait conscience de diverses magouilles peu reluisantes qui florissaient dans l'ex-Reich dont les Alliés se partageaient le contrôle. Dans La Mort, entre autres, situé en 1949 entre Munich, Vienne et Garmisch-Partenkirchen, il se retrouve au coeur d'un complot révélateur des intérêts occidentaux dans le monde d'après-guerre. Redevenu détective privé, Bernie vit une passe difficile. Sa femme se meurt, et il craint que le matricule SS dont il garde la trace sous le bras ne lui joue de sales tours. Une cliente affriolante lui demande de retrouver la trace de son époux nazi, et le voici embarqué dans une aventure qui le dépasse. Tel Philip Marlowe, son alter ego californien, et en dépit de son cynisme, Gunther est une proie facile pour les femmes fatales. Son vrai et seul problème devient bientôt de sauver sa peau en essayant de préserver les apparences de la morale. Atmosphère suffocante, hypocrisies et manipulations, faits historiques avérés façonnés au profit de la fiction : du Philip Kerr en très grande forme. « L'un des romans les plus prenants et les plus accomplis publiés cette année. » The Sunday Times
Né en 1956 à Édimbourg, Philip Kerr a fait ses études de droit à l'université de Birmingham avant de devenir journaliste. Il a ensuite travaillé dans la publicité. Auteur de douze romans traduits en plus de vingt-cinq langues et de nombreux scénarios, il s'est lancé récemment dans la littérature pour jeunes adultes
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